Au commencement de toute humanité est l'eau.
Au commencement de toute dignité, de toute santé,
de toute éducation, de tout développement.
Dans l’ordre de priorités,
rien ne précède l’accès à l’eau.
Et l’accès à l’eau n’est rien si ne lui est pas joint un réseau d’assainissement.
Et nulle inaction n’est plus coupable
que l’incapacité de la communauté internationale
et l’indifférence des gouvernements en ce domaine.
Proclamés solennellement en septembre 2000 par 189 pays,
les objectifs du millénaire étaient modestes :
réduire de moitié, en 2015,
le nombre d’humains n’ayant pas accès à l’eau.
Chacun sait qu’ils ne seront pas tenus.
Dans l’ordre de priorités,
rien ne précède l’accès à l’eau.
Et l’accès à l’eau n’est rien si ne lui est pas joint un réseau d’assainissement.
Et nulle inaction n’est plus coupable
que l’incapacité de la communauté internationale
et l’indifférence des gouvernements en ce domaine.
Proclamés solennellement en septembre 2000 par 189 pays,
les objectifs du millénaire étaient modestes :
réduire de moitié, en 2015,
le nombre d’humains n’ayant pas accès à l’eau.
Chacun sait qu’ils ne seront pas tenus.
Moins de 5% de l’aide au développement des pays donateurs
y sont consacrés.
Pourquoi ce désintérêt ?
Pourquoi des actions dans d’autres secteurs sont-elles toujours préférées ?
Comment ne pas comprendre que si la prise de conscience tarde
C’est un avenir de cauchemar qui se prépare ?
Où allons-nous développer l’agriculture capable de nourrir
9 milliards d’êtres humains ?
La crise globale de l’eau n’aura pas lieu.
La crise de la terre commence…
Erik ORSENNA, L’avenir de l’eau
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